La jarretière comme accessoire de mariage

La préparation du mariage comprend le choix et l’achat de nombreux accessoires. Il s’agit des tenues de mariage, des chaussures, de la coiffure, des bijoux etc. Depuis un certain temps, la jarretière figure parmi ces accessoires.

L’apparition de la jarretière dans le mariage

La jarretière est un objet d’érotisme et de convoitise, elle fut d’abord introduite à la campagne avant d’être diffusée en ville.

Au début de son introduction nuptiale, la mariée devait porter le jour de ses noces une jarretière destinée à être dérobée pendant le repas par un garçon d’honneur, un célibataire ou un enfant.

Parfois vendue aux enchères, l’argent revenait au couple. C’est d’ailleurs cette version qui est souvent reprise encore aujourd’hui. Le gagnant devait recevoir beaucoup de chance.

S’il était célibataire, le mariage ne tarderait pas.

Quant à la mariée, si elle ne se prêtait pas au jeu, elle risquait de voir débarquer dans la chambre nuptiale tous les célibataires affolés… Quel drôle d’idée !

Le doux ruban était découpé en autant de morceaux que de garçons célibataires. Chacun l’arborait fièrement à sa boutonnière.

En Angleterre, la jarretière prenait une autre valeur. Ainsi détachée de la jambe gauche de la mariée, le vainqueur la passait immédiatement à la jambe de sa fiancée ou de celle qu’il aime en secret. C’est un signe de fidélité à toute épreuve de la demoiselle.

Il est noté dans la tradition qu’une célibataire désirant hâtivement se marier doit porter la jarretière d’une toute jeune mariée.

Par ailleurs, porter une jarretière tressée avec de la paille de blé annonce la naissance d’un petit garçon. Si elle est nattée en paille d’avoine, il s’agira d’une petite fille.

La jarretière aujourd’hui

La jarretière est ce ruban de soie fermé par un petit bijou, que la gente féminine porte au-dessus du genou. Les femmes l’utilisent pour maintenir les bas qui remontent jusqu’au milieu de la cuisse. Le textile utilisé est plus fin et plus léger. La jarretière prend la forme d’un morceau de tissu, puis d’un ruban de soie pour les plus aisées, d’une frise de tapisserie ou de broderie. Une rosette est pour la fermer et le tour était joué, à resserrer, de temps en temps dans la journée.

Par ailleurs, elle se couvre de quantité de dentelles, voire même de petits bijoux. Elle devient ainsi un accessoire relativement encombrant.

La jarretière connait ainsi beaucoup d’évolution dans le temps. Le ruban en élastique dans les premiers temps devient une petite étoffe éthérée accompagnée de dentelles, de perles, de fleurs et d’autres ornements.



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